Después de dos temporadas de dominio de la categoría (8 poles y 9 victorias en 12 carreras y dos títulos para Juan Manuel Fangio), Mercedes se retiró de la F1 a finales de 1955, tras un año marcado por el drama de las trágicas 24 Horas de Le Mans 1955 en el que se vieron involucrados coches de su marca.
Aunque el fabricante de Stuttgart volvió a la Fórmula 1 como motorista en la década de los 90, siendo partícipe de los títulos de McLaren y sus pilotos en 1998, 1999 y 2008, la temporada 2009 marca un punto de inflexión. El épico Brawn GP, cuyo coche llevaba motor Mercedes, ofreció la oportunidad de regresar. La compra del equipo campeón se realizó a finales de 2009, y en 2010 volvieron las Flechas de Plata como equipo.
Michael Schumacher y Nico Rosberg eran la pareja de pilotos para ese regreso y, por lo tanto, las esperanzas eran altas. Solo hubo que esperar hasta el tercer gran premio de la temporada, en Malasia, para ver a Mercedes de vuelta al podio, más de 54 años después del de Fangio y Taruffi en Monza, gracias a Rosberg. Luego hubo que esperar hasta 2012 para la primera victoria y 2014 para los primeros títulos.
La aventura de Honda como fabricante comenzó en la década de 1960. Después de haber ganado todo en motos, la empresa miró a la F1. En un principio, la idea era trabajar con Lotus, pero Colin Chapman detuvo ese proyecto. Honda decidió diseñar y fabricar sus propios monoplazas solos (con la ayuda de Lola). Esa primera época no fue excepcional, pero lograron dos victorias y un total de cinco podios entre 1965 y 1968. La marca finalmente se retiró antes de tener que admitir su fracaso, los costes significativos de la categoría y pasó a concentrarse en sus coches de carretera, incluido el futuro Civic.
Después de ganar fama como fabricante de motores a finales de la década de los 80 y principios de los 90 con Williams y luego McLaren, Honda volvió como equipo a mediados de 2000. Primero, motorizaron al equipo BAR, y aportó económicamente al proyecto antes de tomar el control total. En 2006, y por primera vez desde 1968, se estrenó un chasis de Honda.
Tras dos temporadas interesantes con BAR, Honda no tardó mucho en subir al podio, en Malasia, gracias a Jenson Button. El británico lograría luego la victoria en el GP de Hungría y contribuyó en gran medida a colocar al fabricante en el cuarto lugar de la clasificación, igualando así el rendimiento de la temporada 1967. Las siguientes dos temporadas, sin embargo, fueron catastróficas para la marca, que se retiró durante la crisis financiera de finales de 2008, dejando su lugar... al futuro Brawn BGP 001.
Al comienzo del mundial de Fórmula 1, Alfa Romeo era claramente el equipo a batir. Ganó 10 de los primeros 13 grandes premios de la historia de la categoría y permitió a Giuseppe Farina y Juan Manuel Fangio ganar los dos primeros títulos. A finales de 1951, el organismo público que gestionaba el fabricante decidió abandonar el campeonato debido a la creciente competencia, especialmente de Ferrari, y a la negativa del gobierno italiano a asignar fondos para diseñar y fabricar nuevos monoplazas.
Tras volver como motorista, con muy malos resultados, en la década de los 60, Alfa relanzó su equipo en 1979, unos años después de que Bernie Ecclestone comenzara a motorizar los Brabham. La marca italiana, cuya escudería la gestionaba Autodelta, su filial deportiva, estuvo muy lejos de los picos alcanzados en la década de los 50.
A diferencia de Mercedes y Honda, ellos no lograron su primer podio el primer año de volver a la F1, sino al final de la tercera, en Las Vegas, gracias a Bruno Giacomelli (aquí a la derecha). Posteriormente, sumarían otros cuatro podios y la aventura acabaría en 1985, con el sexto puesto de 1983 como mejor resultado en el campeonato por equipos. Alfa Romeo volvió como fabricante, más simbólicamente que otra cosa (ya que es en realidad Sauber quien gestiona el equipo), desde 2019.
El caso de Lola es un poco especial porque el fabricante rara vez ha competido con su propio nombre, "a menudo" simplemente suministrando el chasis. Así fue en la década de los 60, cuando el Lola Mk4 lo llevó el Yeoman Racing Team dirigido por Reg Parnell. Con ese coche, John Surtees logró dos podios en 1962, en Aintree y en Nürburgring.
Más tarde, Lola ayudó a diseñar el primer Honda, y luego suministrará al equipo de Embassy Hill en la década de los 70 antes de participar en la aventura de Haas (nada que ver con Gene Haas) a mediados de la década de 1980. Justo después, el chasis pasó, desde 1987, al equipo Larrousse, fundado por el ex piloto y director de Renault y Ligier, Gérard Larrousse, y por Didier Calmels.
Al volante de un Lola 90 con motor Lamborghini y en nombre de Larrousse, Aguri Suzuki logró terminar tercero en el Gran Premio de Japón de 1990, permitiendo que un chasis de la marca británica lograra un podio un poco menos que 30 años después. También fue el primer podio para un piloto japonés. La colaboración con Larrousse acabó a finales de 1991. Luego Lola se inscribió con su nombre en 1993 (con Scuderia Italia), sin éxito. Y llegó la aventura tragicómica de Lola Mastercard, en 1997.
Constructeur historique de la Formule 1, Lotus vit dans les années 1980 ses derniers moments de gloire et ne peut pas faire grand-chose aux mastodontes Renault, Ferrari, Williams et McLaren. Après la bouffée d'air du passage d'Ayrton Senna entre 1985 et 1987, l'écurie parvient à attirer dans ses filets Nelson Piquet en 1988. Le Brésilien offrira à l'écurie son tout dernier podium de l'aventure débutée en 1958 par Colin Chapman, lors du GP d'Australie 1988. Après cela, les années 1990 verront se déliter jusqu'à la disparition, fin 1994, la structure qui a tant influencé la Formule 1 moderne.
Le retour a lieu en 2010, par le biais de l'écurie Lotus Racing de Tony Fernandes. Group Lotus soutient d'abord cette utilisation du nom, avant qu'une bataille juridique l'oppose à Fernandes. Sans rentrer dans les détails, Fernandes obtient le droit d'utiliser "Team Lotus" et Group Lotus le nom "Lotus", ce dernier finissant par être uniquement utilisé, à partir de 2012, par l'équipe d'Enstone (suite au rachat par Genii Capital de Renault).
Alors que Lotus fait le grand coup de l'intersaison en attirant le revenant Kimi Räikkönen dans ses filets, l'écurie produit également une monoplace 2012 compétitive (et aux couleurs noire et or symboliques) et qui offre à ses deux pilotes, le second étant Romain Grosjean, le podium à Bahreïn. D'autres podiums et surtout deux succès suivront, ainsi que deux quatrièmes places chez les constructeurs en 2012 et 2013, avant que l'équipe ne décline vite, exsangue financièrement, et soit rachetée par Renault en fin d'année 2015.
Renault arrive officiellement en Formule 1 à la fin des années 1970 avec dans ses bagages une idée qui révolutionnera la discipline : le moteur turbo. Le constructeur français essuie d'abord les plâtres puis finit par tirer profit de cette technologie en signant des poles (31) et des victoires (15) sans jamais toutefois parvenir à conquérir l'un des titres mondiaux. En 1985, la chance est passée et les performances sont en berne, l'ultime podium de cette période étant signé par Patrick Tambay au GP de Saint-Marin, et Renault se retire comme constructeur.
Mais le Losange reste comme motoriste, ce qui lui permettra notamment d'accompagner les titres mondiaux des constructeurs que se partageront Williams et Benetton de 1992 à 1997. Au début des années 2000, le retour en tant qu'usine est décidé, par le biais du rachat de Benetton, et il est officiel à partir de 2002.
Renault monte en puissance progressivement, comme le grand espoir qu'est alors Fernando Alonso, et après avoir signé la première pole depuis le retour la veille, l'Espagnol finit troisième du Grand Prix de Malaisie 2003. Les années suivantes seront fastes avec deux titres constructeurs consécutifs puis un nouveau déclin, et une fin de parcours ternie par la tricherie du GP de Singapour 2008. Officiellement parti, comme constructeur, en fin d'année 2011, Renault sera des quatre titres mondiaux de Red Bull entre 2010 et 2013 avant de revenir en 2016, après le rachat de Lotus.
Fondée par quatre passionnés, dont Max Mosley et Robin Herd, March fera ses débuts en 1970. Cette première saison sera la meilleure, avec une troisième place finale chez les constructeurs, bien aidée par le fait que l'équipe Tyrrell, dont la collaboration avec Matra venait de s'achever et qui n'avait pas encore ses propres châssis, exploitait également le modèle 701. Entre 1970 et 1976, ce sont 21 podiums dont trois victoires qui tombent dans l'escarcelle de la structure, les derniers datant du GP d'Italie 1976 grâce à Ronnie Peterson.
La saison 1977 marque un coup d'arrêt : March fournit principalement des écuries de fond de peloton à la recherche de machines certes peu compétitives mais abordables et faciles d'utilisation. Aucun point n'est inscrit chez les constructeurs et il faut se résoudre, fin 1977, à mettre l'activité F1 en sommeil. Après l'épisode tout aussi court que décevant avec RAM, March revient véritablement sur le devant de la scène à la fin des années 1980, avec l'aide du puissant groupe immobilier japonais Leyton House.
Outre la monoplace aux couleurs si reconnaissables, les performances de l'écurie qui compte dans ses rangs un certain Adrian Newey sont intéressantes à partir de 1988, saison où elle signera deux podiums dont celui de Belgique, le premier depuis 1976. Vous ne voyez pas Ivan Capelli sur cette photo ? Normal, les Benetton n'avaient pas encore été exclues mais le seront à la fin du championnat, pour essence non conforme. Après une campagne 1989 relativement décevante, Leyton House rachètera la structure et donnera son nom aux châssis en 1990 et 1991 avant de faire faillite sur fond de scandale politico-financier, laissant March revenir sous son nom en 1992, pour n'inscrire que trois points et définitivement abandonner la F1.
Contrairement à tous les constructeurs précédemment évoqués, Toro Rosso n'a pas quitté la F1 entre-temps. Fondée en 2006 suite au rachat de Minardi par le groupe Red Bull, l'écurie n'a pas vocation à jouer les premiers rôles : elle est un incubateur pour les jeunes pousses de la filière autrichienne. Parmi ceux-ci, Sebastian Vettel qui, en 2008, l'emporte à la surprise générale et sous la pluie à Monza après avoir signé la pole la veille. L'écurie terminera la saison sixième chez les constructeurs.
Par la suite, évoluant toujours avec ce statut de vivier, au gré des changements de motoriste, de règlement technique et de pilotes à faire monter en F1, Toro Rosso végète en seconde partie de classement, voyant passer certaines futures stars de la discipline, à l'image de Daniel Ricciardo ou Max Verstappen.
La saison 2019 s'avère particulièrement bonne puisque l'écurie parviendra à tirer parti de courses chaotiques pour monter par deux fois sur le podium et égaler son meilleur classement final. En Allemagne, sous la pluie, Daniil Kvyat met ainsi fin à une disette de 209 GP consécutifs sans podium pour la structure de Faenza, avant que Pierre Gasly n'en signe un nouveau au Brésil. Il était temps car, même si rien d'autre n'a changé du côté du team, le nom "Toro Rosso" a disparu à la fin de cette campagne pour laisser officiellement place à partir de 2020 à "AlphaTauri", marque de mode du groupe Red Bull.
Fondée par Peter Sauber au début des années 1990, après de grandes réussites en Endurance, l'équipe suisse se taille une réputation de structure certes modeste mais capable de jouer les accessits. De 1995 à 1998, elle signera quatre podiums. Elle connaîtra un regain de forme au début des années 2000, notamment en 2001 où le jeune Kimi Räikkönen fera des merveilles et aidera à accrocher la quatrième place des constructeurs. En 2003, au GP des États-Unis, Heinz-Harald Frentzen offre à Sauber son dernier podium avant le rachat par BMW.
De 2006 à 2009, Sauber disparaît en tant que constructeur à part entière, même si officiellement le nom reste accolé à celui de BMW quand il s'agit de l'appellation des châssis. Après 17 podiums et un seul succès en 2008, le groupe allemand décide fin 2009 d'abandonner la Formule 1, sur fond de crise financière et après une campagne très décevante. Dans les faits, Sauber reprend le contrôle mais les châssis conservent la dénomination "BMW Sauber" en 2010 pour éviter de priver l'écurie des revenus FOM.
Sauber se réinstalle tranquillement au niveau qui était le sien et profite d'une saison 2012 très indécise pour s'offrir quatre podiums, dont le premier au GP de Malaisie avec Sergio Pérez, qui était même à une petite erreur de la victoire. Aucun autre podium ne viendra garnir le palmarès d'Hinwil par la suite. Au contraire, les résultats empirent progressivement et la situation financière se détériore jusqu'au rachat de l'écurie courant 2016 par Longbow Finance, qui maintient le nom Sauber, puis l'approfondissement de sa relation avec Ferrari à partir de 2017. En 2019, les châssis produits par l'écurie suisse sont officiellement rebaptisés Alfa Romeo, marque du groupe Fiat qui détient également Ferrari.
L'équipe Arrows est créée en 1978, sous l'impulsion de l'ancien pilote Shadow Jackie Oliver qui emmène dans cette aventure d'anciens ingénieurs de cette écurie. La naissance ne se fait pas dans le calme puisqu'il lui sera reproché une trop grande proximité entre son premier modèle, la FA1, et la DN9 de... Shadow, bien sûr ! La justice tranchera d'ailleurs en faveur de cette dernière. Sur le plan des résultats, Arrows signe des performances modestes avec sept podiums de 1978 à 1989 (le dernier de cette période revenant à Eddie Cheever, à Phoenix), et une cinquième place chez les constructeurs comme meilleur classement en 1988.
En 1990, la situation financière d'Arrows n'est pas très bonne et l'équipe est sauvée par l'investissement de Footwork. Les résultats sont très décevants et en fin d'année, Footwork rachète totalement la structure. Courant 1996, l'équipe se retrouve à nouveau en difficulté et c'est Tom Walkinshaw qui vient à son secours, moyennant la prise de contrôle du team. En 1997, le nom d'Arrows est de retour et un grand coup est réussi avec l'arrivée du Champion du monde en titre dans ses rangs, Damon Hill.
C'est grâce à Hill, qui amène avec lui le numéro 1, que l'écurie va signer son seul podium de cette deuxième ère. Un podium joyeux même si la victoire semblait promise au Britannique lors de ce GP de Hongrie 1997 perdu dans l'ultime boucle en raison d'un problème technique. Arrows survivra ensuite péniblement jusqu'en 2002 avant de mettre la clé sous la porte en 2003.
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